Le projet avait démarré sur une boutade, au cours d'un week end dans les Vosges, suivant un autre en Camargue: C'est loin la mer ? En quelques heures de voiture, les centaines de kilomètres séparant ces sites étaient avalés ! Et si nous redonions le temps au temps, si nous redonions aux distances leur vraie signification... le temps de quelques week end, de quelques congés.
Ballon d'Alsace, mois de mars. Le temps hésites entre fonte des névés et dernières giboulées glaciales. D'un pas nous franchissons l'Alsace et la Lorraine, pour pénétrer en Franche Comté. Descente dans la hêtraie-sapinière qu'animent les mésanges, pinsons et bouvreuil de leur premiers chants. Un cerf passe, dans le brouillard.
Septembre, nous laissons dernière nous le défilé de Beaume les Dames, les vignobles jurassiens pour attaquer les derniers reliefs du massif jurassien. "Dents du chat", "Molard", les sommets semblent sortis d'un cabinet de dentiste.
Voici maintenant la Chartreuse que nous ne traverserons qu'au début de l'été. Parfums d'alpes, de forêts sombres d'épicéas, senteurs de foins, de miels et de fromages. Le relief est plus marqué, la météo plus rude, orages de fin d'après midi, frissons à la tombée du jour et courtes gelées au petit matin blanc. Le "Moucherotte", le Charmant Som" puis Grenoble, dans la vallée.
Tentaculaire, dévorant tout sur son passage, l'agglomération n'a que faire des corridors écologiques et le sentiers se traîne, se meurt, de pavés en trottoirs. Ouf, enfin le Vercors !
Traversée du massif par les Hauts plateaux. Immensité de prairies qu'entrecoupent forêts de pins, lapiaz. Refuges sommaires, instants de sérénité, de retour à l'essentiel. Se dépouiller du superflu pour retrouver l'essentiel. L'eau, la nourriture, la marche, la contemplation, la réflexion, l'échange avec l'autre ...
Descente par le cirque d'Archiane jusqu'au Diois. Accents méditerranéens des lavandes et cigales. Volets bleus et tuiles romaines, parfums d'été et saveurs intenses des aromatiques.
Voici maintenant la Chartreuse que nous ne traverserons qu'au début de l'été. Parfums d'alpes, de forêts sombres d'épicéas, senteurs de foins, de miels et de fromages. Le relief est plus marqué, la météo plus rude, orages de fin d'après midi, frissons à la tombée du jour et courtes gelées au petit matin blanc. Le "Moucherotte", le Charmant Som" puis Grenoble, dans la vallée.
Tentaculaire, dévorant tout sur son passage, l'agglomération n'a que faire des corridors écologiques et le sentiers se traîne, se meurt, de pavés en trottoirs. Ouf, enfin le Vercors !
Traversée du massif par les Hauts plateaux. Immensité de prairies qu'entrecoupent forêts de pins, lapiaz. Refuges sommaires, instants de sérénité, de retour à l'essentiel. Se dépouiller du superflu pour retrouver l'essentiel. L'eau, la nourriture, la marche, la contemplation, la réflexion, l'échange avec l'autre ...
Descente par le cirque d'Archiane jusqu'au Diois. Accents méditerranéens des lavandes et cigales. Volets bleus et tuiles romaines, parfums d'été et saveurs intenses des aromatiques.
